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The Bronx Journal-French Page     September, 1999


In this issue:

Les boissons de Coca-Cola toujours interdites de vente dans quatre pays

Le ministre des Transports a demandé à Air France de revoir son règlement


Les boissons de Coca-Cola toujours interdites de vente dans quatre pays

Les boissons du groupe américain Coca-Cola sont toujours interdites de vente dans quatre pays européens, totalement en Belgique et au Luxembourg et partiellement aux Pays-Bas et en France, à la suite de plus de 110 cas de malaises constatés dans trois de ces pays.

L'origine des malaises en Belgique, au Luxembourg et en France a été identifiée avec "certitude", selon le directeur général de Coca-Cola Belgique, Philippe Lenfant.

D'une part, il s'agit de l'utilisation dans l'usine d'Anvers (Belgique) d'un "mauvais CO2" (gaz carbonique qui sert à gazéifier les boissons) dans la production de petites bouteilles de 20 cl de Coca-Cola et Coca-light, "pendant une durée de temps très courte", a expliqué M. Lenfant.

D'autre part, dans l'usine de Dunkerque (nord de la France), un petit nombre de palettes en bois ont imprégné de fongicide - un produit qui détruit les champignons parasites - le fond des canettes métalliques de 33 cl.

Résultat: nausées, vomissements, maux de tête et même dans un cas une hémolyse, destruction de globules rouges pouvant aboutir à une anémie.

En Belgique, premier pays concerné, les autorités n'ont pas pris de nouvelles mesures après les explications de Coca-Cola. "Nous attendons encore une note complète de l'Inspection des denrées alimentaires (que la direction de Coca-Cola a rencontrée mardi), une déclaration complète de Coca-Cola, le résultat de nos propres analyses, et le ministre prendra ensuite une décision", a déclaré le 16 juin Marianne Liicher, porte-parole du ministre belge de la Santé, Luc Van den Bossche.

Il est erroné de parler d'intoxication à propos des problèmes liés à la consommation de produits de Coca-Cola en Belgique, selon Dominique Lison, professeur de toxicologie à l'Université catholique de Louvain (UCL), sur la base des analyses de Coca-Cola.

Il est exclu que le fongicide ait pénétré à l'intérieur de ces canettes, selon lui. Si des personnes ont pu avoir des malaises, c'est "en inhalant des vapeurs qui se sont échappées de la canette, chauffée par la température corporelle" de la main. Mais il s'agit de "doses infimes qui ne sont pas de nature à engendrer une intoxication, seulement des odeurs désagréables et des phénomènes d'inconfort", explique M. Lison.

En Belgique, les concurrents Pepsi et Virgin ont vu leurs commandes augmenter fortement et sont pour certains produits en rupture de stock. Ils sont cependant encore loin de contester la suprématie de Coca-Cola en Belgique, qui y bénéficie d'une position de quasi-monopole.

En 1998, la multinationale d'Atlanta détenait 56% du marché belge des "soft drinks" (limonades), les marques génériques (produites par les grandes surfaces) 22%, Pepsi 3% et Virgin n'était même pas répertorié, selon la Fédération belge de l'industrie des eaux et boissons rafraîchissantes. Pour les seuls "colas", Coca-Cola détenait en 1998 83% des parts de marché (67% pour Coca et 16% pour Coca Light), Virgin 2% et Pepsi 1 à 2%.

Le 14 juin, le ministère belge de la Santé avait décidé de retirer du commerce tous les produits vendus par Coca-Cola en Belgique à la suite d'au moins 101 cas d'intoxication présumée, chez des dizaines d'enfants et quelques adultes, signalés depuis le 9 juin. La Belgique a été suivie le lendemain par la France, le Luxembourg et les Pays-Bas.

Dans le nord de la France, deux cas d'intoxication, qui se sont traduits par des troubles digestifs, ont été constatés après consommation de Coca-Cola achetés à la frontière belge, selon le secrétariat d'Etat français à la Santé.

Les grandes enseignes françaises de distribution ont toutes retiré de la vente le 16 juin les canettes de Coca-Cola, Coca-Cola Light, Sprite et Fanta après la décision du gouvernement français d'en suspendre la commercialisation.

En Allemagne, les saisies et les contrôles des produits Coca-Cola se sont poursuivis le 16 juin pour la deuxième journée consécutive dans plusieurs régions.

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Le ministre des Transports a demandé à Air France de revoir son règlement

Un passager corpulent a porté plainte contre la compagnie aérienne - déjà épinglée pour son attitude envers un trisomique -, ne supportant pas qu'elle exige qu’il paye le prix d’un siège et demi pour un vol Paris-Pékin.

Y aurait-il à Air France deux poids et deux mesures ? C’est, en tous cas, ce qu’affirme le président d'une association de joueurs d’échecs de Belfort.

Celui a porté plainte, le 12 août dernier, contre la compagnie qui a refusé son embarquement sur le vol Paris-Pékin qu’il devait em-prunter pour arbitrer le championnat du monde d’échecs féminin.

Seulement, Jean-Paul Touzé pèse 170 kilos. Trop corpulent pour une seule place, semble-t-il. A son arrivée à Roissy, le 12 août, Air France a refusé de le laisser monter dans l’avion, sauf à acheter un billet et demi.

Jean-Paul Touzé, s’estimant victime de “racisme pur et simple”, a contacté la Ligue nationale des droits de l’homme qui s’est empressée d’adresser un fax au PDG d’Air France, Jean-Cyril Spinetta, lui demandant de faire le nécessaire pour que Jean-Paul Touzé puisse embarquer le soir-même.

Air France rappelle que la réglementation internationale prévoit “qu’un passager paie le nombre de sièges occupés” et que des gestes commerciaux ont été faits envers l’arbitre poids lourd. “Nos services ne lui ont fait payer qu’un seul siège entre Mulhouse et Paris et lui ont proposé de payer un siège et demi pour le vol de Pékin”, affirme-t-on au siège de la compagnie.

Ailleurs, on gère ces problèmes au coup par coup. “Nous n'avons pas de réglementation spécifique, explique-t-on par exemple à American Airlines.

Mais on ne peut pas refuser à une personne de monter à bord si elle ne comprend pas d’elle-même qu’elle a besoin de deux sièges pour être à l’aise."

Air France a reçu l’appui de l’association internationale Iata, qui regroupe 265 compagnies, et a dit soutenir “complètement la position d’Air France”, qui n’aurait fait qu’appliquer la réglementation internationale. “Si l’avion est plein, on ne peut pas débarquer quelqu’un qui a payé son billet sous prétexte qu’un autre passager prend trop de place”, a-t-elle notamment expliqué.

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