mohamed ataallah

pp. 23-24


Né à Ksar-el-Kébir, le 26 mai 1939.

 

1954    Ecole des Beaux-Arts de Tétouan


1956    Etudes à Madrid


1957    Participe à l'Exposition Itinérante des Artistes Marocains.
            Exposition des Artistes Marocains au Musée des Arts de San Francisco (U.S.A.)
            Ecole Supérieure des Beaux-Arts « Santa Isabel de Hungria », Séville


1958    Exposition de peinture, sculpture et photographie au pavillon Mudéjar, Séville
            Entre à l'Académie des Beaux-Arts de Rome


1959    Participation à la IIIe Foire d'Alexandrie
            Suit un cours de mosaïque à 1' « Istituto Statale » de Rome


1962    Exposition à Casablanca, galerie « Venise Cadre »
            Participation à l'exposition des Peintres Contemporains de
            Paris et Peintres Marocains


1963    Participe à la Création de FAssociation Nationale des Beaux-Arts
            Participe aux fouilles du Chellah et de Lixus
            Participe à la Rencontre Internationale de peintres, sculpteurs et architectes, Oudaïas, Rabat


1965    Exposition « Art Actuel au Maroc », Palais de Cristal, Madrid
            Participation à l'Atlas archéologique du Maroc et à la restauration de la mosaïque du Théâtre du Dieu Océan à Lixus


1966    Participe aux fouilles de Kouass
            Exposition des peintres de Tétouan


1967    Participation à l'Exposition de Montréal

Réside à Tanger

                                          Je suis en ce moment très pris par mon travail qui
                                   ne se limite pas à la peinture puisque je suis obligé de
                                   faire autre chose pour gagner ma vie, ce qui m'oblige à
                                   me concentrer sur d'autres problèmes que les miens
                                   propres.


                                        C'est dire que, pour le moment, il m'est difficile de
                                   réfléchir sur les problèmes de la peinture à l'échelle
                                   nationale d'une façon aussi profonde que je le désirerais.


                                        Je ne me désintéresse pas cependant de ces pro-
                                   blèmes qui me touchent de très près.
1

Mon but immédiat est de rechercher la simplication de la forme et de la couleur.

2

Mes recherches actuelles me situent parmi la génération promotrice de la revalorisation picturale de l'art traditionnel marocain.

3

La peinture peut contribuer à l'élaboration de la culture d'une nation, ne serait-ce que dans l'optique d'une éducation du sens esthétique et du goût. Le peintre peut avoir une action dans tous les domaines. Il faut pour cela que l'artiste ne se contente pas d'une création plastique, mais entame tous les domaines où il peut transformer son milieu. Tout doit être adapté et aucun produit imposé par la vie moderne et industrielle ne doit être négligé.

4

Il faut préparer les gens à recevoir cette transformation dont je viens de parler. Ce sera le fruit d'un travail collectif. Il faut aussi préparer le terrain aux futurs artistes.

     Mais ce qui est très important, c'est cet immense travail de redécouverte qui nous attend. Jusqu'à maintenant, dans notre formation, on nous a imposés des valeurs, une tradition qui ne correspondaient pas à notre histoire et à notre sensibilité.

     Tout développement des arts plastiques est conditionné par cette refonte.